Olympe de Gouges


Olympe de Gouges est née à Montauban en 1748. Passionnée de littérature elle vient et s’installe à Paris. Elle est vite gagnée par les idéaux de la Révolution. Elle veut que les femmes en bénéficient contrairement à la plupart des révolutionnaires qui s’y opposent.




L’idée force de la déclaration est l’égalité entre les sexes et l’universalité des droits. Elle affirme l’égalité dans tous les domaines : politique, administrative, pénale et fiscale. Pour Olympe le principe d’égalité trouve son origine dans les lois de la nature et de la raison. Théoricienne radicale, la différence ne vaut que dans l’égalité. C’est ainsi qu’elle est contre l’esclavage et écrira une pièce de théâtre Zamor et Mirza qui sera jouée sous le titre de l’esclavage des noirs à la Comédie Française. Cette pièce ne sera représentée que trois fois car le clan de la colonisation obtient son interdiction. Elle écrira une trentaine de pièces de théâtre sur des sujets d’une actualité brûlante, des manifestes, des brochures. Elle conçoit des projets avant-gardistes qui ne seront réalisés par la République parfois seulement un ou deux siècles plus tard. Elle préconise des réformes sociales mais aussi dans beaucoup d’autres domaines. Elle propose une caisse patriotique pour les chômeurs, les personnes âgées et les enfants issus de famille démunie. Elle est favorable à un impôt sur le luxe.
Elle veut davantage d’hygiène dans les hôpitaux et souhaite des établissements qui préfigurent les maternités. En ce qui concerne la justice elle est pour des tribunaux populaires préfiguration des jurys d’aujourd’hui. Avec audace elle ouvre sans cesse des voies nouvelles. Lorsque la France est assaillie par les armées monarchistes européennes, elle demande à la convention d’organiser une consultation du peuple pour trouver le régime démocratique le mieux adapté. Cette prise de position lui a été fatale.
En fait, la vraie raison de sa mort est dans l’aveu du procureur de Paris qui la rend coupable d’avoir institué des sociétés de femmes, d’avoir délaissé les soins du ménage pour se mêler de la République.

Elle fut guillotinée le 3 novembre 1793.

Olympe de Gouges a bien sa place au Panthéon.

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